mercredi 13 juin 2012

Merci!


Nous  remercions les 2407 électeurs du Val de Marne qui nous ont fait confiance en nous
 accordant leurs suffrages le 10 juin dernier.

L'objectif fixé par Debout la République a été atteint au niveau
national, avec 101 candidats au dessus de 1% des exprimés,
nous ouvrant ainsi l'accès au financement public.


De ce fait, Debout La République va maintenant s'inscrire durablement dans le paysage politique français.

De plus, notre Président, Nicolas Dupont Aignan, est en ballotage favorable pour le 2ème tour

de la 8ème circonscription de l'Essonne, et devrait donc normalement retrouver le chemin de l'Assemblée Nationale le 18 juin prochain.




Nous continuerons de défendre le projet politique auquel nous croyons lors des futures échéances électorales.



En ce qui concerne le deuxième tour des Législatives, vos voix ne nous appartiennent pas,
et chacun de nos électeurs est libre de porter en son âme et conscience
sa voix sur le candidat de son choix, ou de voter blanc.


Christian Lasnier (candidat 1ère circonscription),

Dominique Stefanoff (candidate 3ème circonscription),


Gilbert Chevalier , (candidat 4ème circonscription),

Julie Guicheteau (candidate 5ème circonscription),


Patrick Chambers (candidat 6ème circonscription),

Anne Ginieis (candidate 8ème circonscription)

samedi 2 juin 2012

Réponse des candidats DLR à la FSU 94

Bonjour,
nous avons bien reçus vos propositions et nous vous faisons part de notre côté de notre projet pour l'éducation:

NOS PROPOSITIONS POUR DOPER L’ECOLE DE LA REPUBLIQUE
Garantir les savoirs fondamentaux
Il est tout simplement inadmissible qu’un pays comme la France laisse de côté 30 %
de ses enfants en acceptant qu’ils ne maîtrisent pas les fondamentaux et qu’ils démarrent dans
la vie avec un si gros handicap. Nous voulons :
- Augmenter le nombre d’heures hebdomadaires consacrées au français dans le cycle
élémentaire de 10 à 16 h (comme en 1969) et dédoubler au maximum les classes
de CP pour faciliter l’apprentissage de la lecture et limiter toute prise de retard.
- Garantir la gratuité des concours pour les grandes écoles qui rackettent aujourd’hui les
étudiants souhaitant les intégrer.
Restaurer l’autorité du professeur et du maître sur sa classe
La perte d’autorité des professeurs et des instituteurs est une des raisons majeures des
problèmes actuels. C’est pourquoi il faut :
- Réaffirmer l’autorité du conseil de classe pour les décisions de passage ou
d’orientation, en limitant les possibilités d’appel, et de donner le pouvoir à tout
professeur de convoquer un conseil de discipline sans avoir besoin de l’aval de
l’administration.
- Que chaque élève gravement perturbateur puisse être exclu d’un établissement et pris
en charge dans un environnement spécialisé, à vocation disciplinaire et éducative.
Des enseignants mieux récompensés
Les coupes arbitraires d’effectifs et la dévalorisation de la condition enseignante ont
créé un profond malaise dans un corps enseignant pourtant dévoué. C’est pourquoi :
- Nous mettrons fin à la règle du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux pour
permettre de recruter plus d’enseignants là où il y en a besoin (notamment du CP au
CE2 pour assurer un meilleur apprentissage des fondamentaux) et mieux récompenser
l’enseignement dans les zones difficiles.
- Travailler davantage avec les instituteurs et professeurs qui se battent au quotidien sur
le terrain, souvent avec foi et talent.
Démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur
Nous assistons à une transformation de notre système d’enseignement supérieur : le
coût des études augmente sans cesse et le niveau d’accès au supérieur stagne autour de 25%,
classant la France au 19ème rang des pays de l’OCDE en 2008. Pour y remédier nous proposons :
- Une augmentation de 2012 à 2017 de 6.7 milliards d’euros du budget de
l'enseignement supérieur et la recherche pour rattraper notre retard en renforçant les
rôles spécifiques et le partenariat entre écoles, universités et IUT.
- Cette augmentation des moyens doit permettre un accès plus démocratique à
l’enseignement supérieur par des bourses au mérite, la réduction des frais
d’inscription, la gratuité des concours et la création de quotas en classes préparatoires
aux grandes écoles. :
- Pour éviter les problèmes d’orientation, Debout la République propose également une vraie sélection au
mérite à l’entrée de l’université pour les filières qui ont des problèmes de débouchés.
Bien à vous
Les candidats à l'élection législative DLR du Val de Marne

Réponse des candidats DLR à l'interpellation de l'association Solidarités Nouvelles pour le Logement

Bonjour Monsieur,


Nous avons bien pris note de votre interpellation au sujet du logement et nous venons vous transmettre la position de notre partie sur la question.
Notre programme sur le logement prévoit l'accession à la propriété de 2 millions de ménages sur 5 ans. Celà est possible par la mise en place de prêt par l'Etat et la vente d'une partie des logements HLM à leurs locataires. De plus nous voulons d'un retour du Prêt à Taux Zéro plein et entier et non plus uniquement sur l'acquisition d'un bâtit neuf. En effet, par cette simple phrase, c'est 75% des logements qui ne sont pas admissible au PTZ.
Nous considérons également que la SRU n'est pas une loi adaptée au maillage de la population française. En effet, nous avons des villes ou du bâti social sort de terre sans que le besoin ne s'en fasse sentir, et nous avons des villes qui stoppent la construction alors même que la demande est encore forte. Nous pensons donc que la planification doit se faire à l'échelon nationale et non local. Dans un meêm temps, nous voulons jouer sur la fiscalité en taxant plus fort les terrains non bâtis là ou la demande de logement est supérieur à l'offre, actuellement il n'y a pas de flexibilité de la taxe et partout en France, un terrain non bati est taxé moins fortement qu'un terrain bâti.
Nous souhaitons aussi permettre aux revenus modestes d'accéder au parc privé de location via la mise en place d'un véritable fond de garantie national.

Mais nous ne nous voilons pas la face et nous n'ignorons pas les centaines de milliers de Sans Domicile Fixe ou de personnes fragiles. C'est pourquoi nous sommes pour le développement de centres d'accueil notamment mixte, ou pourrons être accueillis les couples et les familles.
Nous développerons les logements très sociaux, intermédiaires entre le logement privé et le logement social.
Enfin, nous encouragerons le développement du secteur de l'économie sociale et solidaire. Nous avons comme modèle l'association mise en place à Yerres qui fait le lien entre des propriétaires qui ont des pièces de libres chez eux et des personnes à revenus très modestes et ne trouvant à se loger provisoirement. Le propriétaire perçoit un complément de revenu et il est plus serein car une autre personne vit à demeure et peut surveiller la maison et le foyer. En contre partie, l'accession au bail est simplifié.
En espérant vous avoir répondu et étant à votre disposition pour de plus amples informations.

Cordialement,

DLR Val de Marne.

samedi 19 mai 2012

Anne GINIEIS, candidate DLR pour la 8ème circonscription


Chers compatriotes
Agée de 45 ans, je suis infirmière, mariée et mère de 4 enfants de 5 à 18 ans.

J’habite dans le Val de Marne depuis 23 ans et à Charenton le Pont depuis 16 ans.

Je vis le quotidien des familles de ce qu’on appelle encore la classe moyenne même si elle est en voie d’appauvrissement et je constate tous les jours les ravages de la hausse des prix du logement, de l’essence et du « panier de la ménagère ». Je vois l’Education Nationale, qui était la fierté de la France, ne plus arriver à apprendre à lire, à écrire, amener trop d’élèves à quitter le système scolaire sans diplôme et des étudiants surdiplômés au chômage malgré la qualité et le dévouement des enseignants. Je vois les difficultés croissantes de l’accès aux soins avec des mutuelles de plus en plus chères, des rendez-vous de plus en plus longs à obtenir, des dépassements d’honoraires de plus en plus élevés, un hôpital public aux abois qui tient grâce à la bonne volonté de son personnel.

Opposée depuis toujours à cette Europe ultra-libérale, cheval de Troie de la mondialisation sauvage, j’ai voté NON aux traités de Maastricht  en 1992 ainsi qu’au Traité Constitutionnel Européen en 2005.
Si je me suis intéressée depuis longtemps  à la politique mon adhésion au sein d’un parti est assez récent puisqu’il date de 2007 quand j’ai découvert Nicolas Dupont-Aignan lors de la pré-campagne présidentielle : le programme  qui correspondait à ce que j’attendais depuis longtemps, la sincérité de l’homme et le besoin de me battre pour mon pays que je voyais sombrer m’ont conduit à m’engager avec force au sein de Debout la République.
J’ai eu le grand honneur d’être colistière aux élections européennes de 2009 et tête de liste du Val de Marne aux élections régionales de 2010.

Je me battrai à l’Assemblée Nationale pour que la France retrouve sa liberté cédée aux instances technocratiques européennes et rendre ainsi au peuple français le pouvoir d’être réellement maître de son destin.
Je me battrai pour mettre en place un protectionnisme intelligent et sortir de l’Euro, cette monnaie inique des banquiers, pour avoir enfin les leviers pour mettre fin aux délocalisations et réindustrialiser notre pays et pour que les fruits de la croissance ainsi retrouvée profitent à tous.
Je me battrai pour que l’école permette à chaque élève d’avoir un avenir selon ses capacités et ses centres d’intérêt en redonnant ses lettres de noblesse aux filières d’apprentissage et en permettant aux élèves doués scolairement de réussir quelque soit l’endroit où ils habitent et leur origine sociale,  pour que chacun ait droit à la qualité de service public et à la sécurité en ville comme en banlieue ou en milieu rural.
Je me battrai pour que Liberté, Egalité, Fraternité et Laicité ne soient pas de vains mots mais des valeurs fondamentales afin que quelques soient notre origine sociale, notre confession et notre couleur de peau nous nous rassemblions pour redonner ensemble un avenir à la France et à nos enfants !

Christian Lasnier, candidat DLR pour la 1ère circonscription

Avant d'aller plus avant dans mes motivations, voici une brève présentation, j'ai 49 ans à l'heure où j'écris ces lignes, père de 3 enfants 18, 14 et 11 ans. Je travaille comme Chef de Projets dans une grande entreprise ou je gère des projets informatiques.

J'habite dans le Val de Marne depuis plus de vingt ans.

De plus en plus conscient des problèmes actuels, je me suis engagé en politique très récemment. J'ai choisis Nicolas DUPONT-AIGNAN car je suis en accord avec les idées qu'il défend et la vue qu'il a sur la société actuelle.

Les responsables en place aujourd'hui sont coupables de la dégradation de notre système actuel, qu'elle soit politique, économique ou environnementale.
Les responsables qui se sont succédés au cours des dernières années n’ont rien fait pour améliorer la situation, qu’ils aient été de droite ou de gauche n'a rien changé, la situation de la France s’est dégradée d’année en année, la crise que nous vivons actuellement, très loin d’être finie n’est que le résultat de la gestion calamiteuse à court terme de l’oligarchie au pouvoir.

Notre démocratie ne prend pas en compte l'intérêt général, mais plutôt les intérêts privés. Je ne prendrais qu'un seul exemple, les Français avait dit NON à 54,67% à la Constitution pour l’Europe. Que c'est il passé ensuite? ... Les dirigeants ont remodelé le traité à Lisbonne qui est passé par voie parlementaire faisant fi de l'avis du peuple.

Les difficultés que nous vivons aujourd'hui sont en partie issues de ce texte, l’exemple le plus flagrant est la création monétaire. Il est désormais interdit pour un état de se financer directement auprès de sa banque centrale. Mais l’obligation est faite, par l’article 123 du traité de Lisbonne, aux états de se financer auprès des banques privées. Et nous voilà obligés de payer nos dépenses en empruntant auprès «des marchés», avec bien sûr la cohorte de contraintes liées à ce système : dépendance aux agences de notation, taux fluctuant (surtout à la hausse), spéculation sur notre dette, etc.

Comment justifier aujourd’hui que les banques privées arrivent à se financer à 1% auprès de la BCE et que les états doivent passer  "sous les fourches caudines" de ces mêmes banques qui ne vont pas hésiter à prêter à 20% à la Grèce, 6% à l’Espagne et 3% à la France.
 
Ce déni de démocratie n'est qu'un exemple parmi tant d'autres des problèmes qui se posent à notre pays.
 
Je pourrais aussi bien parler des défauts de notre système éducatif, des réductions toujours plus importantes de nos acquis sociaux, de la difficulté pour nos enfants de trouver un emploi ou un logement, etc.
 
Je souhaite partager avec vous mes préoccupations, vous écouter, dialoguer et vous présenter quelles solutions je vous propose de mettre en place afin de nous assurer à tous un avenir meilleur.
  
Christian LASNIER
Retrouvez-moi sur mon blog
Contactez-moi sur: christian.lasnier.dlr@gmail.com 

Elections législatives Le Val de Marne répond présent!

Prolongeant la candidature de Nicolas Dupont-Aignan à l’élection présidentielle, Debout la République va présenter des candidats aux élections législatives dans toute la France, notamment six dans le Val-de-Marne, qui sont :

- 1ère circonscription (cantons de Bonneuil-sur-Marne, Champigny-sur-Marne Ouest, Créteil Nord, Saint-Maur-des-Fossés Centre, Saint-Maur-des-Fossés Ouest, Saint-Maur-la-Varenne)
Titulaire : Mr Christian Lasnier, Chef de projet informatique,
Suppléant : Mr Claude Rochet, Professeur d’Université,

 - 3ème circonscription (cantons de Boissy-Saint-Léger, Valenton, Villecresnes, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-Saint-Georges)
Titulaire : Mme Dominique Stefanoff, Directrice Administrative,
 Suppléant : Mr Norman Charles, Etudiant,

 - 4ème circonscription (cantons de Chennevières-sur-Marne, Ormesson-sur-Marne, Sucy-en-Brie, Villiers-sur-Marne)
Titulaire : Mr Gilbert Chevalier, Ingénieur Technico-Commercial,
 Suppléant : Mr Damien Barataud, Employé de restauration,

 - 5ème circonscription (cantons de Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne Centre, Champigny-sur-Marne Est, Nogent-sur-Marne, Le Perreux-sur-Marne)
Titulaire : Mlle Julie Guicheteau, Etudiante Infirmière,
Suppléant : Mr Jean-Christophe Savidan, Technicien Supérieur à la Mairie de Paris,

 - 6ème circonscription (cantons de Fontenay-sous-Bois Est, Fontenay-sous-Bois Ouest, Saint-Mandé, Vincennes Est, Vincennes Ouest)
Titulaire : Mr Patrick Chambers, Ingénieur,
Suppléant : Mr Jean-Pierre Demange, Directeur d’Association,

- 8ème circonscription (cantons de Charenton-le-Pont, Joinville-le-Pont, Maisons-Alfort Nord, Maisons-Alfort Sud)
Titulaire : Mme Anne Ginieis, Infirmière,
Suppléante : Mme Michelle Gillet, Infirmière.

Après avoir agi dans l’opposition à Nicolas Sarkozy, nous nous apprêtons à faire de même face à François Hollande ; en effet, tous les deux ont été d’accord pour faire approuver la Constitution européenne que le peuple français avait rejetée lors du référendum de 2005. Le remplacement de l’un par l’autre ne règle rien : la bureaucratie ultra-libérale de Bruxelles détient toujours la majorité du pouvoir et les Etats continuent de devoir s’endetter auprès des banques privées pour se financer.

dimanche 13 mai 2012

Retour sur l’élection présidentielle

Il y a maintenant presque une semaine nous apprenions que François Hollande serait le prochain président de la République Française. Elu par 51.6% des suffrages avec 19% d’abstention et près de 5% de vote blanc ou nul, la victoire de François Hollande est essentiellement due au rejet de son prédécesseur comme le confirme un sondage CSA Malgré l’étrange campagne présidentielle qui a ignoré les enjeux principaux que sont la crise de l’Euro et la désindustrialisation de notre pays, de nombreux électeurs de François Hollande sont lucides et, s’ils espèrent une autre présidence dans la forme, restent sceptiques sur un réel changement de fond. Le futur président n’aura pas droit un l’état de grâce. Bien au contraire la crise politique grecque , les sombres nouvelles espagnoles et la révision à la baisse de la croissance de la zone Euro (http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/dette-recession-chomage-une-crise-immense-frappe-l-espagne-27-04-2012-1455890_240.php) vont le contraindre à affronter la triste réalité. François Hollande s’est fait fort durant la campagne de renégocier le pacte de discipline budgétaire pour y joindre un volet sur la croissance. Mais avant même son investiture, les déclarations d’ Angela Merkel et du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle ressemblent déjà à s’y méprendre à une fin de non recevoir. Comme l’affirme Jacques Sapir François Hollande n’aura d’autre solution, s’il veut respecter sa promesse, que d’ ouvrir une crise avec l’Allemagne. Mardi 15 mai au matin notre nouveau président sera investi, il rencontrera l’après-midi même Angela Merkel. Ou il résiste et engage une crise salutaire, ou les Français sauront alors qui détient réellement le pouvoir à la tête de la République Française. Anne GINIEIS

samedi 28 avril 2012

Merci!

Merci aux 9741 électeurs val de marnais qui ont porté leur voix sur Nicolas Dupont-Aignan lors du 1er tour de scrutin le dimanche 22 avril. Comme Nicolas Dupont-Aignan, nous considérons que les voix des électeurs ne lui appartiennent pas et ne donnons aucune consigne de vote pour le second tour, que chacun se prononce en conscience dans le secret de l'isoloir. Quel que soit le résultat final de cette élection le combat de Debout la République continue et nous présenterons le maximum de candidats aux prochaines élections législatives qui seront notre prochain grand rendez-vous pour une France Libre! La Féfération départementale DLR Val de Marne

samedi 14 avril 2012


NDA fait son Bataclan par dlrtv

Zone euro : la fin des illusions

Jacques Sapir - Economiste

Où l'on apprend que la crise de la dette rebondit avec les tensions sur les taux d'emprunt de l'Italie et de l'Espagne. Jacques Sapir nous explique pourquoi cela ne fait que commencer et comment il faudrait en sortir.

Au début de cette année, nous nagions dans l’optimisme et – s’il faut en croire notre Président – la crise était « derrière nous ». Les crédits à trois ans de la Banque centrale européenne (LTRO ou Longer Term Refinancing Operations) semblaient avoir calmé la vague de spéculation qui avait failli emporter l’euro au mois de novembre dernier. La BCE avait injecté 489 milliards d’euros en décembre et 530 à la fin du mois de février. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), adossé à des plans de rigueur généralisés officialisés dans le Pacte budgétaire européen, était censé nous garantir contre un retour de la crise. Enfin, la question de la Grèce était apparemment réglée par la restructuration de la partie de sa dette détenue par des investisseurs privés.

Toutes ces illusions ont éclaté cette semaine. Les taux espagnols et italiens se sont à nouveau brutalement tendus à la suite de l’échec d’une vente de bons du trésor espagnols. Mercredi matin, les taux à dix ans sur la dette espagnole dépassaient 6%. Des rumeurs, entretenues par des membres de la BCE, les faisaient redescendre mercredi et jeudi à 5,8%. Mais, ce vendredi, ils étaient à nouveau à 5,99%. Les taux italiens à dix ans sont quant à eux à 5,50%, tandis que les taux à trois ans sont montés de plus de 1% cette semaine. Plus inquiétant encore : les primes des CDS, ces « assurances de crédits », montrent une ascension constante depuis deux semaines. L’Espagne a ainsi dépassé son précédent maximum, qui datait de décembre dernier.

Les LTRO n’ont pas donné les résultats escomptés. Cela se comprend si l’on prend en compte le doute croissant sur la capacité de l’Espagne et de l’Italie à rétablir tant leur solvabilité interne (la capacité à maintenir une dette stable et à en servir les intérêts) que leur solvabilité externe (la capacité du pays à rembourser les emprunts qu’il contracte pour payer son déficit de la balance commerciale).

Les banques espagnoles ont d’ailleurs dû emprunter à la BCE pour 316 milliards d’euros en mars, alors qu’elle n’avaient emprunté « que » 170 milliards en février. La perception de la qualité du crédit, qu’il soit public ou privé, se dégrade rapidement en Espagne.

En ce qui concerne l’Italie, une part croissante des investisseurs pense que ce pays devra restructurer sa dette avant la fin de l’année. Or, l’exemple de la Grèce, où les gouvernements avaient fait pression sur leurs banques pour qu’elles acceptent l’échange de titre à des conditions très défavorables, est encore frais dans toute les mémoires. Les banques sont donc de plus en plus réticentes non seulement à acheter des dettes nouvelles de l’Italie mais même à conserver les titres italiens qu’elles ont acquis dans leur portefeuille.

À cette situation s’ajoute une fuite des capitaux massive de l’Espagne et de l’Italie, que ce soit vers des pays considérés comme « surs » dans la zone euro (essentiellement l’Allemagne, les Pays-bas et le Luxembourg) ou vers l’extérieur de la zone (la Suisse, les États-Unis et, de plus en plus, les pays asiatiques). Depuis le 1er août 2011, ce ne sont pas moins de 155 milliards d’Euros qui ont quitté l’Espagne pour aller vers les pays « surs » de la zone Euro, dont 65 milliards rien que pour le mois de mars dernier. Cette fuite des capitaux nous indique la mesure de la défiance des investisseurs. Si l’on regarde maintenant la fuite des capitaux hors de la zone Euro, nous avons aussi la mesure de la défiance vis-à-vis de l’euro.

Si l’on ne tient compte que des mouvements à l’intérieur de la zone euro, on peut faire trois constatations :

- Le mouvement, qui a commencé au début de 2010 a connu un premier pic à la fin de la même année, s’est calmé par la suite, pour reprendre de manière continue et explosive depuis août 2011.

- Concentré au départ sur la Grèce, le Portugal et l’Irlande, il a vu la part de l’Espagne et de l’Italie se développer de manière spectaculaire depuis août 2011.

- Si les flux se sont toujours dirigés sur l’Allemagne, en proportion de la taille de cette économie, sa part comme receveur de ces flux tend à diminuer au profit des Pays-Bas, pays dont l’orthodoxie monétaire semble plus rassurer les investisseurs, mais aussi pays plus ouvert et d’ou on peut bien mieux – le cas échéant – faire glisser ses capitaux vers des paradis fiscaux…

Quelles sont alors les options pour la BCE ? Elle peut reprendre ses LTRO. Mais, on l’a déjà écrit, leur efficacité est désormais faible devant les inquiétudes que suscitent la solvabilité de l’Espagne et de l’Italie. Elle peut aussi reprendre ses achats de titres sur le marché secondaire. Mais, d’une part, elle a déjà acheté pour plus de 214 milliards de titres de dettes de pays en difficulté, ce qui pèse sur son bilan si l’on y ajoute les achats de dettes privés « toxiques » fait pour soulager les banques et les prêts consentis à ces dernières. D’autre part, cette politique rencontre désormais l’opposition de plus en plus nette non seulement des représentants allemands mais aussi des représentants néerlandais et finnois en son sein.

La démonstration est désormais faite que la politique monétaire ne peut à elle seule venir à bout de cette crise. Il faut, aussi, un volet de politique budgétaire, et non pas seulement sous la forme de politiques d’austérité mais de politiques de croissance. Il ne peut en effet y avoir de retour à la solvabilité, qui conditionne l’accès à la liquidité, pour les pays en détresse qu'à deux conditions (conjointes) : une forte croissance ou à une croissance modérée avec une forte inflation (il faut une croissance nominale du PIB de 5% à 6%) ; des transferts importants (à hauteur de 3% à 4% du PIB) de l'Allemagne vers les pays à problèmes (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) pendant une période de 4 à 6 ans.

Si l'Allemagne est incontestablement prête à faire un geste en direction de la croissance, il ne sera pas à la hauteur de ce qui serait nécessaire, et l’on ne doit entretenir aucune illusion à ce sujet. Dès lors le Pacte budgétaire et le MES vont s’avérer des pièges redoutables dans lesquels les pays européens se seront d’eux-mêmes enfermés. Si l’on ne veut pas que cette crise emporte avec elle tous les acquis sociaux de ces cinquante dernières années et plonge l’Europe dans la misère et le désespoir, il ne nous reste que deux solutions : soit on peut renégocier en profondeur, et non à la marge, le Pacte budgétaire mais il convient de le faire sur la base de mesures unilatérales et en assumant le risque d’une rupture au sein des pays de la zone euro ; soit il faudra déconstruire cette dernière, et le plus vite sera le mieux.

Ni François Hollande, ni Nicolas Sarkozy ne sont prêts à l’une ou à l’autre de ces options. L’avenir de la France s’annonce donc fort sombre.

Marianne2 le 14 avril 2012

dimanche 18 mars 2012

"La triple impasse Le Pen" par Laurent Pinsolle, porte-parole de Nicolas Dupont-Aignan

Après un vrai faux suspens comparable à 1988, 1995, 2002 et 2007, Marine Le Pen a déposé cette semaine ses parrainages au Conseil Constitutionnel. L’occasion pour moi de rappeler à quel point cette candidate et son parti représentent une impasse totale pour la France.

Une question d’ADN politique

La question du FN n’est pas nouvelle pour moi. Si je me suis très tôt intéressé à la politique, au point de prendre ma carte au RPR à l’âge de 17 ans, la place qu’avait déjà le parti de Jean-Marie Le Pen m’avait poussé à étudier sa nature profonde, par delà l’hostilité naturelle qu’il me suscitait. Et depuis la publication, début 1992, par Le Monde, d’un grand dossier sur le FN, à l’occasion de ses vingt ans, le combat contre ce parti fait partie de mon identité politique.

Au point qu’en terminale, alors que j’étais jeune adhérent RPR, j’ai organisé une réunion d’information sur le Front National avec une professeur qui militait à l’époque à la CFDT. Et il faut être clair, cette réunion avait pour seul objectif de lever le voile sur tous les aspects les plus nauséabonds de ce parti (Le Monde parlait des nombreux nazillons et révisionnistes qui le peuplaient, de ses liens avec la secte Moon…), par-delà tout le discours officiel de ses dirigeants, déjà révoltant.

La première fois que j’ai pris la parole en public, à 17 ans, c’était donc pour dénoncer le FN dans mon lycée de Bayonne. Et depuis, je n’ai jamais varié dans mes positions, comme peuvent l’attester les nombreux papiers sur mes blogs. Non pas qu’il s’agisse de rester bêtement sur ses positions, mais parce que je crois que la nature même du Front National en fait un parti infréquentable, et avec lequel je n’ai jamais voulu, je ne veux pas et je ne voudrai jamais avoir rien à faire.

Des partis et de ses électeurs

Cela ne signifie pas pour autant que je jette la pierre aux électeurs de ce parti et même à une partie de ses militants, loin de là. Quand Sophia Aram les a traité de « cons », j’ai pris leur défense car elle faisait finalement preuve du racisme qu’elle reprochait pourtant à ceux qu’elle traitait ainsi. Je partage une partie des préoccupations des électeurs du Front National, à savoir le rejet de cette mondialisation qui maltraite les plus faibles, provoquant chômage et misère.

Mais les électeurs et les dirigeants d’un parti ne sont pas la même chose. Le FN est un vieux chêne, dont les racines sont profondément ancrées dans l’extrême droite. Marine Le Pen elle-même a souvent expliqué qu’elle police son discours pour le rendre plus acceptable quand les « saillies » de son père étaient contre-productives pour élargir son électorat. En clair, la dédiabolisation est seulement un vernis. Et comment accepter la remise en cause du remboursement de l’IVG ?

Une impasse morale

Pire, malgré cette volonté de présenter un visage plus modéré, d’innombrables scories encombrent encore le Front National version Marine Le Pen, qui ressemble finalement beaucoup à celui de son père. Voici un parti dont le logo est directement inspiré de celui des néofascistes italiens, qui présente des nazillons aux élections cantonales et ne les sanctionnent que si cela se sait. Un parti dont le président d’honneur a dit tant de choses totalement révoltantes depuis des années.

Un parti dont Louis Alliot, un des dirigeants, compagnon de Marine Le Pen, publie des hommages à celui qui a tenté d’assassiner le Général de Gaulle sur son site. Et une dirigeante, qui par-delà les scories de son parti, a déjà contribué plus que de raison à ses excès, en posant tout sourire avec de jeunes nazillons, en utilisant de manière tendancieuse le terme « occupation », qui dit admirer Vladimir Poutine ou qui a tenu des propos choquants sur le massacre en Norvège.

Une impasse politicienne

Alors bien sûr, le programme du Front National s’est rapproché des idées que j’ai toujours défendues. Il faut bien le reconnaître. Mais quel crédit donner à ce virage à 180° du programme économique d’un parti qui est resté pendant près de 40 ans ultra-libéral, promettant en 2002 de réduire le poids de la dépense publique à 35% du PIB en 2002 ou de diminuer la tranche marginale de l’impôt sur le revenu à 20% en 2007. Comment ne pas y avoir un virage essentiellement cosmétique ?

Pourquoi faudrait-il lui accorder le bénéfice du doute alors qu’elle n’a jamais développé avant 2010 les idées qu’elle défend aujourd’hui en économie, bien mal d’ailleurs. J’ai toujours soutenu que son grand manque de maîtrise sur ces questions démontrait non seulement un manque de compétence criant pour quelqu’un qui a un programme aussi radical mais aussi pouvait dénoter d’un sérieux manque de sincérité. Quand on croît aux choses, on sait en parler. Et elle sait le faire sur d’autres sujets.

Une impasse de niveau

Enfin, même si un candidat à la présidentielle n’est pas sensé savoir tout sur tout et être un spécialiste de tous les sujets, on peut néanmoins s’attendre à une certaine maîtrise des sujets qu’il ou elle met en avant. Or si Marine Le Pen parvient parfois à donner le change sur les questions économiques dans des émissions courtes, les émissions plus longues soulignent clairement ses approximations et son manque criant de culture de base sur les questions économiques.

Comment lui faire la moindre confiance pour des réformes aussi radicales que la sortie de la monnaie unique ? D’ailleurs, les tenants de l’euro sont bien heureux de l’utiliser comme épouvantail pour démonétiser toutes les idées économiques qu’elle touche tant elle les défend mal dans la durée. Et même sur l’immigration, un sujet qu’elle devrait connaître, elle ment ou ne maîtrise pas ses dossiers. Bref, par delà toutes les scories qu’elle charrie, elle n’est vraiment pas au niveau.

Bref, comme le démontrent ses 40 ans d’histoire, le Front National est une impasse qui permet au PS et à l’UMP de conserver leur duopole politique en stérilisant en général 15% des voix. Passé l’effet de nouveauté de Marine Le Pen, les Français devraient finir par s’en rendre compte.

Publié par Laurent Pinsolle, sur son blog Gaulliste Libre

Le 25 mars 2012, tout commence !


NDA 2012: le 25 mars tout commence par dlrtv

lundi 12 mars 2012

Soutien à l'association Alouette Pouchard



Crédit photo: Le Parisien

L'association de locataires "Alouette Pouchard" se bat courageusement depuis plus d'un an pour la dignité de ces membres, victimes d'une odieuse opération spéculative qui reviendrait à les forcer à quitter leur logement.

L'affaire est très bien décrite dans cet article du Parisien. Pour résumer, fin 2010 une société filiale immobilière de la BNP achète à GAN l'ensemble des appartements de deux immeubles rues de l'Alouette et de l'Abbé-Pouchard à Saint-Mandé pour un prix dérisoire, et procède dans la foulée à une "vente à la découpe" aux prix du marché (environ 7000€ le m2). Les locataires doivent alors soit racheter leur logement (moyennant une décote ridicule), soit partir. Cette opération est malheureusement parfaitement légale.

Il va sans dire que la plupart des locataires n'ont pas les moyens de racheter leur appartement. Beaucoup d'entre eux sont installés depuis des décennies, et sont à la retraite. Les locataires qui se côtoient depuis si longtemps se connaissent tous, et ils avaient réussi à faire de leur immeuble un petit village fait d'entraide et de solidarité. Cette "vente à la découpe", c'est pour eux l'obligation de se séparer, de partir loin de Saint-Mandé, loin de leurs amis, de leur famille, de leurs attaches. C'est à la dignité même de l'être humain qu'on s'attaque ici, en forçant des personnes, pour certaines âgées, à s'exiler loin de chez elles, dans le seul but de faire du profit.

Comment ne pas citer l'exemple de M Amsallem, 96 ans, ancien combattant bardé de médailles, dont celle de l'Ordre National du Mérite, pratiquement expulsé de son appartement qu'il occupait depuis plus de 20 ans. Est-ce ainsi que la France doit traiter ces Héros?

Aucun responsable de l'organisme vendeur n'a pris la peine de venir s'expliquer devant ces locataires. Les nombreuses sollicitations de la part de l'association sont pour la plupart restées lettre morte.

Du côté des pouvoirs publics, la mairie de Saint-Mandé pour sa part n'a pas souhaité apporter son aide aux locataires, prétextant qu'il s'agissait ici d'une affaire "de l'ordre du privé".

Les locataires ont donc décidé de se regrouper en une association, Alouette Pouchard, pour pouvoir faire entendre leur voix. Il a fallu tout le courage et la ténacité de ses membres, notamment de son président David Ellia, pour organiser la riposte. L'article du Parisien cité plus haut a permis d'exposer le problème sur la place publique. D'ores et déjà l'association prévoit de nouvelles actions. Notons que d'autres associations similaires existent dans toute la France, le scandale des ventes à la découpe touchant plus de 15 000 personnes en Ile-de-France.

La fédération de Debout la République du Val-de-Marne soutien sans réserve ces locataires, victimes malgré eux d'une ignoble opération financière immorale visant à engranger toujours plus de bénéfices dans les caisses d'organismes privés déjà largement bénéficiaires. Ce combat local est malheureusement la parfaite illustration de ce que Nicolas Dupont-Aignan dénonce depuis des années: les nouvelles féodalités. Féodalités extérieures (OTAN, Union Européenne anti-démocratique…) et féodalités intérieures (banques, grande distribution).

Nous avons assuré les membres d'Alouette Pouchard de notre soutien moral et matériel, et allons tout faire pour que leur combat contre l'injustice et l'indignité aboutisse.

Patrick Chambers
Délégué de la 6ème Circonscription du Val-de-Marne

dimanche 26 février 2012

Meeting de Nicolas Dupont-Aignan le 25 mars 2012 à 13h


SALLE EQUINOXE
20 rue du Colonel Pierre Avia-
Paris 15ème
Périphérique intérieur (sortie Porte de Sèvres), périphérique extérieur (sortie Porte de Versailles), Bus (39, 169, N13, N62), métro (station Balard)

Entrée libre, venez nombreux!

Top départ pour la campagne de terrain!

1er week-end de collage par une météo heureusement clémente!




samedi 11 février 2012

Réaction à l’agression d’un professeur au lycée Maximilien Perret d’Alfortville

Mardi dernier Le Parisien nous apprenait qu’un professeur du Lycée Maximilien Perret à Alfortville avait été poignardé par un élève de son établissement
Espérons que l’enquête en cours apporte toute la lumière sur cette agression et que l’auteur des faits soit identifié sans ambiguité.
Le problème de la violence dans les établissements scolaires est récurrent dans notre département
Ces faits de violence à l’intérieur des établissements scolaires par le fait d’élèves ou d’éléments extérieurs sont absolument inacceptables
Les enseignants et les élèves doivent pouvoir travailler en toute sécurité. Les faits de violence aux personnes sont hélas en forte augmentation, ils sont encore plus choquants quand ils se déroulent dans ce qui devrait être un sanctuaire. Cet acte extrême ne doit pas cacher la forêt des incivilités et harcèlements pluri-quotidiens que subissent professeurs et élèves dans les collèges et lycées.
Pour rétablir enfin dans tous les établissements la tranquillité indispensable à l’apprentissage des savoirs, Debout la République propose de donner le pouvoir à tout professeur de convoquer un conseil de discipline sans avoir besoin de l’aval de d’administration et que chaque élève gravement perturbateur puisse être exclu d’un établissement et pris en charge dans un environnement spécialisé, à vocation disciplinaire et éducative.
Pour les faits relevant de crimes ou de délits la réponse judiciaire doit également être plus ferme pour mettre fin au sentiment d’impunité trop souvent présent, notamment en revenant sur la loi des « 2 ans « qui exonère d’application les condamnés à des peines de moins de 2 ans tout en mettant en place des mesures pour ne pas faire des prisons les écoles du crime mais un lieu de réinsertion future.
Anne GINIEIS

jeudi 2 février 2012

Lettre ouverte à Chevènement : pour le rapprochement du camp républicain

Le 1er février, Jean-Pierre Chevènement annonce le retrait de sa candidature. Le blogueur Laurent Pinsolle, soutien de NIcolas Dupont-Aignan, dédie une lettre ouverte à l'ex-candidat du Mouvement républicain et citoyen (MRC).

Par un drôle de hasard, j’ai fini mardi Sortir la France de l’impasse, votre dernier livre, dans un train me ramenant d’un débat sur les 20 ans de Maastricht avec Yannick Jadot, député européen des Verts. Et le lendemain matin, vous avez annoncé le retrait de votre candidature.

Une inspiration républicaine et progressiste
Avec Philippe Séguin, vous avez été mes premiers tuteurs idéologiques, il y a 20 ans, lors des deux débats, celui sur le traité de Maastricht et celui sur « l’autre politique ». Vous avez été les premiers hommes politiques critiques des conséquences de la mondialisation et de l’affaiblissement des Etats, notamment en Europe. C’est vous qui m’avez fait m’intéresser au gaullisme et au Général de Gaulle. C’est pour cela que je garde votre visage sur la bannière de mon blog.

Depuis une vingtaine d’années, vous avez défendu des idées qui avaient bien besoin de l’être. Votre opposition à la première guerre du Golfe était une introduction à l’opposition de la France à la seconde expédition en Irak. Votre opposition au statut de la Corse représentait une exigence d’égalité républicaine opposée aux communautarismes qui mitent notre Etat. Vous apportez votre pierre au débat d’idées avec votre excellente fondation Res Publica.

Une voix dans la campagne présidentielle
Quand vous avez annoncé votre candidature, paradoxalement, je n’étais pas inquiet par la division du camp républicain. Pour moi, un plus un pouvait être égal à trois… Je pensais que nous ne serions pas de trop pour défendre des idées qui sont tellement caricaturées, que ce soit la sortie de l’euro, le protectionnisme, ou la construction d’une Europe des nations. Et paradoxalement, nous nous serions peut-être renforcés l’un l’autre du fait de l’égalité des temps de parole.

Tout comme La France est-elle finie ?, votre livre Sortir la France de l’impasse est une contribution utile à la campagne présidentielle. Comment ne pas partager votre analyse de l’impasse économique, de la crise de l’Education nationale, de la remise en cause de notre modèle républicain ou votre critique de la repentance ? Bref, encore une fois, les points de convergence abondent, comme j’avais pu le constater il y a 18 mois lors des universités de rentrée du MRC.

Quel choix pour 2012 ?

Etant donné mon parcours (je vous ai soutenu en 2002), j’espère que vous soutiendrez Nicolas Dupont-Aignan, mon candidat à la présidentielle. Ce rassemblement, je l’appelle de mes vœux depuis longtemps et un meeting commun fin 2007. Il y a même peut-être un petit clin d’œil à son attention dans votre livre quand vous dites que le prochain président de la République « pourra être le grand « Instituteur » du peuple (du latin instituere, mettre debout »), page 199.

D’ailleurs, les quatre enjeux que vous avez posés pour cette campagne sont totalement compatibles avec le programme du président de Debout la République (réindustrialisation par une monnaie moins chère, croissance, souveraineté budgétaire et Europe des nations). De toutes les forces politiques en présence, et en essayant d’oublier mon parti-pris, il me semble que nous sommes les plus proches, comme je l’avais théorisé en parlant des deux familles de l’ordo-souverainisme.

Je sens une tension entre vos convictions et la volonté de les faire avancer plus vite. Il n’y aurait nul calcul politicien dans un soutien au PS, seulement le choix d’une stratégie qui vous semblerait plus efficace. En effet, vous pouvez penser qu’il vaut mieux soutenir un parti au pouvoir et l’influencer. Mais les Français veulent une alternative républicaine et il faut qu’elle soit forte dès 2012 pour ne pas laisser certaines idées à qui vous savez. L’évolution des scores du Modem et des Verts démontre la grande plasticité du corps électoral et nous donne toutes les raisons d’espérer étant donné le contexte actuel.

Par conséquent, je crois qu’il vaut mieux éviter les procès d’intention et vous laisser, avec le MRC, réfléchir sereinement à la position que vous prendrez pour cette élection présidentielle. Cependant, un héritier de Jospin et Delors est-il le mieux à même de répondre aux quatre enjeux que vous avez posés, et qui sont en contradiction complète avec tout ce que ses pères politiques ont construit ? Ne dit-on pas aussi en Corrèze que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ?

Votre parcours ne vous donne aucun devoir vis-à-vis de quiconque. Est-il vraiment possible d’espérer quoi que ce soit du PS ? J’ai ma réponse. Je respecterai la vôtre, quelle qu’elle soit, mais en espérant que vous nous ferez l’immense honneur de soutenir NDA.

Marianne2, 2 février 2012

mardi 17 janvier 2012

Perte du Triple A : le résultat annoncé de 30 ans d’inconséquences



Standart and Poor’s a dégradé vendredi la note de la France passant de AAA à AA+
Il est intéressant de lire les raisons données par cette agence de notation à cette décision
En réalité elle prend acte du creusement de compétitivité des différents pays de la zone Euro depuis la mise en place de la monnaie unique aboutissant au creusement de la balance des paiements. Ainsi la France n’arrive plus à compenser son déficit du commerce extérieur.
Depuis 30 ans nos responsables politiques ont mis en place une véritable machine mortifère. La loi de 1973 a obligé la France à emprunter auprès des banques privées au lieu de battre monnaie, le traité de Lisbonne a enfoncé le clou avec l’Euro et je vous recommande l’excellent texte de Nelly Morisot qui explique la responsabilité de l’Union Européenne dans la perte du triple A.
Parallèlement l’utopie de la mondialisation heureuse portée par l’Union Européenne a ouvert nos frontières à tous vents et poussé les grandes entreprises à délocaliser pour trouver une main d’œuvre bon marché afin d’engranger toujours plus de bénéfices pour le plus grand bonheur de leurs actionnaires ou autres fonds de pension. Beaucoup d’entreprises françaises n’ont d’ailleurs plus le choix actuellement que de délocaliser pour survivre de part la concurrence internationale de fabrication à bas coûts et l’euro trop cher. Euro monnaie unique sur-évaluée pour les pays du sud de l’Europe, sous évaluée pour l’Allemagne, cette monnaie créée dans un but politique est une aberration économique qui au lieu de faire converger les économies de sa zone les fait de plus en plus diverger comme l’a parfaitement analysé Laurent Pinsolle
Plus d’1 millions d’emplois industriels perdu en 10 ans, 100 000 ces 3 dernières années, un déficit du commerce extérieur supérieur à 70 milliards d’euros en 2011, une dette de près de 1700 milliards d’Euros soit plus de 85% du PIB, le remboursement des intérêts de cette dette étant devenu le premier poste budgétaire pour un montant de près de 49 milliards d’Euros, voilà où nous en sommes !
Alors les candidats à l’élection présidentielle se renvoient la patate chaude : François Hollande rend Nicolas Sarkozy unique responsable de la perte du triple A mais nous parle « d’espérance lucide », notre président va en rechercher la cause dans les 35 heures voire la 5ème semaine de congés payés quand ce n’est pas le refus de l’opposition d’accepter le règle d’or , François Bayrou quant à lui se targue du « je vous l’avais bien dit » mais ses solutions sont du plus grand flou.
En réalité ils acceptent tous la dictature des agences de notation puisqu’ils refusent de remettre en cause le principe de l’emprunt des Etats et de la BCE auprès des banques privées. Ils refusent un minimum de protectionnisme qui permettrait aux entreprises de rester ou de revenir en France. Ils se soumettent à la concurrence déloyale et aux marchés financiers qui saignent la France comme l’Espagne, la Grèce, l’Italie.
Pour sortir de la spirale infernale il faut prendre les problèmes à leur racine et ne pas se contenter de placebos ou de remèdes qui aggravent le mal. Seule la transformation de l’Euro de monnaie unique en monnaie commune (comme semble le reconnaitre désormais Jean Pierre Chevènement) associée à un protectionnisme intelligent et à une baisse des charges des PME et TPE peuvent inverser la vapeur. En 2012 Nicolas Dupont-Aignan portera le seul projet sérieux de redressement de la France !

Anne Ginieis

vendredi 13 janvier 2012

Réunion départementale le 31 janvier


La prochaine réunion de Debout la République Val de Marne aura lieu autour du partage de la traditionnelle galette le MARDI 31 JANVIER à 19H30.

Si vous souhaitez venir merci de confirmer votre présence au contact du blog ou auprès d'un responsable départemental.

A bientôt!

Grand rassemblement le 22 janvier

Nicolas Dupont-Aignan lancera sa campagne présidentielle et dévoilera son programme politique le 22 janvier prochain au théâtre du gymnase
L'entrée est libre et ce sera une grande fête populaire!
Cependant pour faciliter l'organisation nous vous serions reconnaissants de bien vouloir vous manifester auprès du centre national en envoyant un mail à courrier@debout-la-republique.fr (précisant ainsi votre nom et confirmant votre présence) ou par téléphone au 01 69 49 17 37 ou encore par mail au du contact de ce blog.
En espérant que les Val de Marnais seront nombreux!
A bientôt!

dimanche 8 janvier 2012

Grand Meeting de lancement de campagne à Paris




Nicolas Dupont-Aignan dévoilera son projet présidentiel à l'occasion d'une grande fête populaire le dimanche 22 janvier à 14H au

Théâtre du Gymnase (Marie-Bell)
38 boulevard de Bonne-nouvelle,
Paris 10ème
(métro Bonne Nouvelle lignes 8 et 9)

Adhérents, sympathisants ou simple curieux Val de Marnais, venez nombreux!!!

mercredi 4 janvier 2012


Toute l'équipe de Debout la République Val de Marne vous présente ses
meilleurs voeux pour l'année 2012.
Cette année sera marquée pour notre mouvement par 2 échéances électorales majeures, les présidentielles en avril et mai puis les législatives en juin.
Refusant la résignation ambiante avec pour leitmotivs les déclinaisons
de la rigueur que nous proposent UMP, PS et Modem, Debout la République
et son président Nicolas Dupont-Aignan feront naître sur la France un
grand souffle nouveau d'espérance en l'avenir.
Nous faisons confiance aux Français pour distinguer le candidat des vraies solutions de ceux dont les voeux ne peuvent être que pieux, prisonniers qu'ils sont de dogmes mortifères.
Nous savons les Français assez sages pour préférer un homme rassembleur capable de prendre les rênes du pays à un vote de colère.
2012 pourra être une grande année, l'année de la libération, l'année de l'effort partagé pour donner un avenir à notre pays, un avenir à nos enfants.
2012 sera ce que, ensemble, nous en ferons!