dimanche 13 mai 2012
Retour sur l’élection présidentielle
Il y a maintenant presque une semaine nous apprenions que François Hollande serait le prochain président de la République Française.
Elu par 51.6% des suffrages avec 19% d’abstention et près de 5% de vote blanc ou nul, la victoire de François Hollande est essentiellement due au rejet de son prédécesseur comme le confirme un sondage CSA
Malgré l’étrange campagne présidentielle qui a ignoré les enjeux principaux que sont la crise de l’Euro et la désindustrialisation de notre pays, de nombreux électeurs de François Hollande sont lucides et, s’ils espèrent une autre présidence dans la forme, restent sceptiques sur un réel changement de fond.
Le futur président n’aura pas droit un l’état de grâce. Bien au contraire la crise politique grecque , les sombres nouvelles espagnoles et la révision à la baisse de la croissance de la zone Euro (http://www.lepoint.fr/fil-info-reuters/dette-recession-chomage-une-crise-immense-frappe-l-espagne-27-04-2012-1455890_240.php) vont le contraindre à affronter la triste réalité.
François Hollande s’est fait fort durant la campagne de renégocier le pacte de discipline budgétaire pour y joindre un volet sur la croissance. Mais avant même son investiture, les déclarations d’ Angela Merkel et du ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle ressemblent déjà à s’y méprendre à une fin de non recevoir. Comme l’affirme Jacques Sapir François Hollande n’aura d’autre solution, s’il veut respecter sa promesse, que d’ ouvrir une crise avec l’Allemagne.
Mardi 15 mai au matin notre nouveau président sera investi, il rencontrera l’après-midi même Angela Merkel. Ou il résiste et engage une crise salutaire, ou les Français sauront alors qui détient réellement le pouvoir à la tête de la République Française.
Anne GINIEIS
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